Je ne me laissais plus l'opportunité d'y croire. Je me battais contre ça , je me freinais comme jamais auparavant je ne l'avais fait parce qu'il fallait que je me protège.. Puis je t'ai rencontré. Je t'avoue que si j'avais su à ce moment là comment auraient finis les choses je me serais abstenue de jouer avec le feu.
Cela faisait des mois que j'avais réussit à me libérer de ma relation passée douloureuse et compliquée avec mon ex. Et pour éviter de nouvelles déceptions et cicatrices je me refusait a croire en une quelconque histoires parce que je ne voulait plus souffrir, je ne voulais plus être à la disposition d'un homme mal intentionné qui aurait continué à me briser toujours plus.
Puis j'ai fini par croiser ta route. Atypique, drôle , spontané. Un petit bonhomme tout sympathique avec qui je rigolait plus que je ne l'avais fait ces 3 dernières années. Et bon dieu que ça me faisait du bien . Le feeling est passé tellement bien et tellement vite que j'ai pas eu le temps de réaliser a quel point je pouvais me sentir bien quand tu étais la. Tu étais mon binôme . Assez fou pour me suivre dans chacun de mes délires.
Je n'en attendais personnellement rien de plus, même si tu me plaisait et tu me faisais sourire tu restais mon "bro" . J'avais rien demandé en fait. Jusqu'à ce qu'on se voit, jusqu’à ce que je puisse goûter à tes lèvres, jusqu'à ce que tu me fasses frissonner avec tes câlins, jusqu'à ce que je sente les papillons dans mon ventre...
Sur le moment j'avais tellement confiance j'étais tellement sereine à tes côtés , que j'ai fait abstraction de toutes les barrières que je m'étais jusque là posée. J'avais juste envie de vivre, de respirer et de profiter.
C'étais la première fois qu'un homme se montrait aussi doux, et attentionné. Et je crois bien que j'ai finit par y prendre goût malgré moi, malgré mes principes et mes mauvaises expériences passées. Et à mon détriment je me suis laissée prendre au tourbillon infernal des sentiments.
J'étais pas prête à ce que tu prennes des distances du jour au lendemain pour finalement me demander de n'être que des amis. J'étais vraiment pas prête à entendre que tu tenais à moi à un tel point que ta peur puisse prendre le dessus et te pousse à mettre un stop à tout ça. J'étais pas prête après tellement de "on" a m'entendre dire que tu voulais que tout redevienne comme "avant" que notre histoire commence. J'ai essayé d'accuser la chose avec le sourire, parce que je ne peut que "respecter" ton choix, mais te dire que les regrets ne me rongent pas serait te mentir.
Te dire que tu me manques pas serais ME mentir. Parce que oui, tu me manques déjà. Et j'ai beau retourner notre conversation dans tout les sens dans ma tête je n'arrive pas à comprendre le pourquoi du comment. J'ai tout simplement plus les mots. J'essaie de me faire une raison au fait que finalement, tu ne vas pas débarquer chez moi dans les jours qui arrivent, et que tu ne me prendra plus dans tes bras pour dormir. Savoir que mes doigts ne pourrons plus parcourir ton corps me frustre au plus haut point... tout comme ton odeur, ta voix, ton rire. Tout va me manquer de toi.
Je pensais pas que tu puisses voir notre relation comme un frein a ta "vie personnelle", je t'aurais toujours épaulé et pousser à faire ce que tu AIMES faire. Mais de toute façon je pense que ça sert à rien d'épiloguer là dessus. J'avais besoin d'écrire, besoin d'exprimer la peine, la douleur et la déception qui me ronge à cet instant précis.
Le pire dans tout ça, c'est que c'est pas a toi que je peut directement en vouloir, mais surtout à moi , parce que j'aurais du me protéger, j'aurais du me préserver, j'aurais du garder mes barrières au lieu de foncer la tête la première ...
J'ai bien entendu le fait que tu veuilles que l'on retrouve notre complicité amicale de "l'avant" tout ça, mais je penses que tu pourras comprendre que pour le moment je tente de sécher mes larmes.
A jamais, mon amour.
I did not give myself the opportunity to believe it anymore. I was fighting against it, I was braking like never before I did it because I had to protect myself .. Then I met you. I confess that if I had known at that moment how things would end I would have refrained from playing with fire.
It had been months since I had managed to free myself from my past painful and complicated relationship with my ex. And to avoid new disappointments and scars I refused to believe in any stories because I did not want to suffer anymore, I did not want to be at the disposal of a malicious man who would have continued to break more and more.
Then I finally crossed your path. Atypical, funny, spontaneous. A nice little guy with whom I laughed more than I had done in the last 3 years. And god, that made me feel good. The feeling went so well and so fast that I did not have time to realize how good I felt when you were there. You were my partner. Enough to follow me in each of my delusions.
I personally expected nothing more, even if I liked you and you made me smile you remained my "bro". I had not asked for anything. Until we see each other, until I can taste your lips, until you make me shiver with your hugs, until I feel the butterflies in my belly ...
At the moment I was so confident I was so serene at your side that I ignored all the barriers I had hitherto posed. I just wanted to live, breathe and enjoy.
It was the first time a man was so gentle and caring.
And I think that I ended up taking a liking to it despite myself, despite my principles and my bad past experiences. And to my detriment I let myself take in the infernal whirlwind of feelings.
I was not ready for you to take distances overnight and finally ask me to be just friends. I was really not ready to hear that you held on to me so much that your fear could take over and push you to put a stop to all that. I was not ready after so many "on" to hear me say that you wanted everything to become "before" as our story begins. I tried to accuse the thing with a smile, because I can only "respect" your choice, but to tell you that regrets do not gnaw at me would lie to you.
To tell you I do not miss you would lie to me. Because yes, I miss you already. And although I return our conversation in all directions in my head I can not understand the why of how. I just have more words. I'm trying to make a reason for the fact that eventually, you will not come to my house in the coming days, and you will not take me in your arms to sleep. Knowing that my fingers can no longer cover your body frustrates me to the highest degree ... just like your smell, your voice, your laugh. I will miss you all.
I did not think that you could see our relationship as a brake on your "personal life", I would have always supported you and push to do what you LIKE to do. But anyway I think it's useless to epilogue on it. I needed to write, need to express the pain, the pain and the disappointment that is eating away at this moment.
The worst part of all this is that it's not yours that I can directly want, but especially to me, because I should have protected myself, I should have preserved myself, I should have kept my barriers instead of darkening the head first ...
I have heard that you want us to find our friendly complicity "forward" all that, but I think you'll understand that for now I'm trying to dry my tears.
Forever, my love.