Faire une femme de soi

Rien de mieux que de parler à des robots pour faire part de mes réflexions faites pendant mon pèlerinage personnel dans l’état du Vermont. J’aurai l’impression que mes réflexions seront utiles considérant la trentaine d’upvotes obtenus. Mais je sais que je ne ferai pas grand bruit puisque peu d’humains prendront le temps de lire. Je ne prends pas grand risque.

Je me suis sauvé physiquement parce que personne ne semblait vraiment la fuite mentale dans laquelle je m’étais réfugiée depuis quelques semaines pour me remettre des dernières deux années qui furent occupées, mais enrichissantes. Je n’ai jamais été en aussi grande forme physique et mentale, mais j’ai tout de même besoin d’une pause. Je me dois de réfléchir à qui je suis parce que je ne sais plus en quoi je crois.

Il se trouve que je devais faire une pas pire job là où je travaillais. Avant même que mon contrat se termine, j’ai été sollicitée pour toute sorte de poste et d’implication. Et je savais déjà que je ne voulais pas m’engager dans d’autre obligation. J’ai essayé de dire non, sauf que la peur de décevoir et de me fermer des portes a transformé ce mot simple en phrases plus complexes tel que : « j’embarquerai plus tard » ou bien donc « je peux prendre le poste de conseiller en attendant ». Des phrases vides de sens et surtout dénuées de courage.

J’ai une toune dans la tête : câlisse-moi là de Lisa Leblanc. J’ai ces paroles-là en tête : « fait un vrai homme de toi. Câlisse-moi là. Va s'y jusqu’au bout, fini moi ça. Pis câlisse-moi là »

Je pense que mon esprit est assez clair avec lui-même. C’est le temps que je fasse une femme de moi et que je câlisse là tous les projets que je n’ai pas la motivation de faire. C’est le temps que je ferme les portes qui ne m’inspirent pas pour ouvrir suffisamment grand les portes qui m’intéressent.

Bonne journée les robots.

PS : Merci aux humains derrière les robots
PPS : Merci aux humains qui ont pris le temps de lire mon texte.
PPS : J’ai simplement pris en photo ce que je voyais pendant que je pensais. Ça n’a pas plus de rapport que ça.